Dès l'ère tertiaire, le châtaignier prospérait à l'état sauvage, dans cette région. Il a fait l'objet d'une véritable culture dès le Moyen Âge. La châtaigne sert alors de monnaie d'échange. Du 17ème siècle au milieu du 20ème, l'espace consacré à la culture du châtaigner augmente. le châtaigner devient alors l'aliment de base faisant l'objet d'une culture vivrière de subsistance.
La châtaigneraie ardéchoise atteint son maximum vers 1850, avec 58 000 hectares et 40 000 tonnes. Le châtaignier commence à être délaissé dès la fin du 19ème siècle et la châtaigneraie ardéchoise passe alors de 58 000 hectares en 1850 à 6000 hectares en 1960 à cause de l'apparition des maladies, de l'exode rural et de l'industrie des tannins.
A partir de 1960, le recul de la châtaigneraie entraîne une première prise de conscience sur sa possible disparition et des opérations de sauvegarde se mettent en place : replantation, création d’un syndicat de producteur, congrès national du châtaignier ...
La châtaigne a obtenu la reconnaissance AOP en 2014. Grâce à l'obtention de ce signe de qualité, la filière est aujourd'hui dans une démarche de reconquête des vergers abandonnés et de replantation de nouvelles châtaigneraies.